Ζαν-Μπατίστ Σε: Διαφορά μεταξύ των αναθεωρήσεων

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→‎Pensée: Compléments
Γραμμή 61:
== Pensée ==
 
=== Présentation générale ===
Sur l'impôt:
Say défend une pensée économique [[libéralisme|libérale]] : il met en avant la [[propriété privée]], la [[concurrence économique|libre-concurrence]] et un rôle de l'Etat aussi limité que possible.
 
Il se situe dans la tradition de l'école française en reprenant la théorie de la [[valeur d'usage|valeur-utilité]]. Il écrit ainsi que {{citation|l'utilité [des] choses est le premier fondement de leur valeur}}<ref>Jean-Baptiste Say, ''Traité d'économie politique'', chapitre I</ref>. Il distingue marchandises et richesses et souligne que la production est avant tout création de « richesses », donc d'utilité. En partie pour cela il est considéré comme un précurseur de l'[[école autrichienne d'économie]].
* « Pour encourager la pèche de la baleine, le gouvernement anglais prohibe les huiles végétales que nous brûlons en France dans les lampes à courant d'air. Qu'en résulte-t-il? C'est qu'une de ces lampes, qui coûte à un Français 60 francs par année, coûte 150 francs à un Anglais. C'est pour favoriser la marine et multiplier les matelots, dit-on, que chaque bec de lampe coûte aux Anglais 90 francs de plus qu'en France. En ce cas, c'est multiplier les matelots par le moyen d’un commerce où l'on perd : il vaudrait mieux les multiplier par un commerce lucratif. »
 
Enfin il remet en cause l'analyse de [[David Ricardo|Ricardo]] pour qui l'économie tend vers la stagnation. En particulier, la [[loi de Say|loi des débouchés]] qu'il propose tend à démontrer que l'[[économie de marché]] se régule de façon spontanée en situation de concurrence : {{citation|C’est la production qui ouvre des débouchés aux produits}}.<ref>Jean-Baptiste Say, ''Traité d'économie politique''</ref> L'action étatique y est néfaste et, même si les déséquilibres temporaires sont possibles, les crises générales sont impossibles pour Say.
* « Un ouvrier laborieux, m'a-t-on dit, avait coutume de travailler à la lumière. Il avait calculé que, dans sa veillée, il brûlait une chandelle de 4 sous et gagnait 8 sous par son ouvrage. Un impôt sur les suifs et un autre sur la fabrication des chandelles ont augmenté de 5 sous la dépense de son luminaire, qui est devenu ainsi plus coûteux que la valeur du produit qu'il pouvait éclairer. Aussitôt la nuit venue, l'ouvrier est demeuré les bras croisés; il a perdu les 4 sous que son ouvrage lui pouvait procurer sans que le fisc ait rien perçu au sujet de cette production. Une semblable perte doit être multipliée par le nombre des ouvriers d'une ville et par le nombre des jours de l'année. »
 
Il développa également l'idée que la libre fixation des prix et des revenus sur le marché était la condition de la justice économique. Approfondissant sa défense du [[libéralisme économique]], il plaide pour le [[libre-échange]] puisque les produits étrangers étant payés avec des produits fabriqués par l'économie nationale, ils stimulent également la demande : {{citation|que les achats qu'on fait à l'étranger soient acquittés en marchandise ou en argent, ils procurent à l'industrie nationale des débouchés pareils}}<ref>Jean-Baptiste Say, ''Traité d'économie politique'', chapitre XV</ref>.
===L'économie de l'offre===
 
===L'économie de l'offre===
{{article détaillé|économie de l'offre}}
L'[[économie de l'offre]], dans la tradition de Say, s'oppose à l'économie de la demande, qui est celle de [[Thomas Malthus|Malthus]] et plus tard de [[John Maynard Keynes|Keynes]].
 
Γραμμή 82 ⟶ 85 :
 
La [[loi de Say]], ou ''loi des débouchés'', prévoit que « plus les producteurs sont nombreux et les productions multiples, plus les débouchés sont faciles, variés et vastes ». Dans une économie où la concurrence est libre et parfaite, les crises de surproduction sont impossibles. Il ne peut y avoir de déséquilibre global dans les économies de marché et de libre entreprise, il y a un équilibrage spontané des flux économiques (production = consommation, épargne = investissement). Say ne nie pas la possible existence d'excédents, mais les crises de surproduction ne touchent, pour lui, que certains secteurs et ne sont pas durables. Cette loi est parfois réduite à tort à la formule « toute offre crée sa propre demande ». Un meilleur résumé de cette approche serait : « on ne dépense jamais que l'argent qu'on a gagné ». Keynes critiqua cette loi en la considérant comme irréaliste
 
Sur=== lL'impôt: ===
* « Pour encourager la pèche de la baleine, le gouvernement anglais prohibe les huiles végétales que nous brûlons en France dans les lampes à courant d'air. Qu'en résulte-t-il? C'est qu'une de ces lampes, qui coûte à un Français 60 francs par année, coûte 150 francs à un Anglais. C'est pour favoriser la marine et multiplier les matelots, dit-on, que chaque bec de lampe coûte aux Anglais 90 francs de plus qu'en France. En ce cas, c'est multiplier les matelots par le moyen d’un commerce où l'on perd : il vaudrait mieux les multiplier par un commerce lucratif. »
 
* « Un ouvrier laborieux, m'a-t-on dit, avait coutume de travailler à la lumière. Il avait calculé que, dans sa veillée, il brûlait une chandelle de 4 sous et gagnait 8 sous par son ouvrage. Un impôt sur les suifs et un autre sur la fabrication des chandelles ont augmenté de 5 sous la dépense de son luminaire, qui est devenu ainsi plus coûteux que la valeur du produit qu'il pouvait éclairer. Aussitôt la nuit venue, l'ouvrier est demeuré les bras croisés; il a perdu les 4 sous que son ouvrage lui pouvait procurer sans que le fisc ait rien perçu au sujet de cette production. Une semblable perte doit être multipliée par le nombre des ouvriers d'une ville et par le nombre des jours de l'année. »
 
== Œuvres ==